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Né d'un père directeur de publicité et d'une mère journaliste de mode, Lee Marvin doit son prénom, à l'instar de son frère ainé Robert, au général confédéréRobert Lee.
Élève indiscipliné, il se fait régulièrement renvoyer des établissements où il est inscrit. Le dernier lycée qui l'accueille est situé en Floride, ce qui permet au jeune Lee de passer le plus clair de son temps libre à chasser le cerf, le dindon sauvage et le puma dans les Everglades[2].
En 1942, à 18 ans, il décide de s'engager dans l'armée et rejoint l'United States Marine Corps. Intégré à la 4e division des Marines, il est envoyé sur le théâtre des opérations de la guerre du Pacifique. Il est blessé le durant la bataille de Saipan, lors de l'assaut sur le Mont Tapaucho. Sa blessure à la colonne vertébrale lui vaudra un an d'hôpital militaire. Il est rendu à la vie civile en 1945, avec le grade de soldat de première classe, et plusieurs décorations, dont la Purple Heart et la Presidential Unit Citation.
Carrière
Travaillant comme plombier après sa démobilisation, Lee Marvin se découvre une vocation pour le théâtre alors qu'il effectue des travaux durant une répétition et que le producteur lui demande de remplacer un comédien tombé malade. En il fait sa seule apparition au théâtre dans Billy Budd de Louis Coxe et Robert Chapman au Schubert Theatre à New Haven puis au Biltmore Theatre à New York, pour une centaine de représentations, à la suite de quoi Lee Marvin part pour Hollywood. Durant les années 1950, il tient de nombreux seconds rôles dans des westerns et films de guerre. Il témoigne par exemple au procès de Ouragan sur le Caine. Après quelques personnages hauts en couleur comme le motard de L'Équipée sauvage, il tient pendant plusieurs années un rôle de policier dans la série M Squad. John Ford lui offre un de ses rôles les plus célèbres dans L'Homme qui tua Liberty Valance.
En 2000, treize ans après la disparition de Lee Marvin, John Boorman (avec l'aide de la dernière femme de l'acteur) réalisera le documentaire Lee Marvin, un portrait.
Il trouve enfin en 1967, un rôle sommet avec le deuxième film de John Boorman : Le Point de non-retour dans lequel il incarne le taciturne et énigmatique Walker. Boorman dira qu'il s'agissait pour lui de réaliser « un documentaire sur le visage de Lee Marvin ».
1950 : Suspense (anthologie), saison 2, épisode 28 "The Parcel" : Barrow
1950 : The Big Story de Paul H. Hedrick (anthologie), saison 1, épisode 15 "Eugene Travis, Memphis Tennessee Reporter"
1950 : Treasury Men in Action (anthologie), saison 1, épisode 3 "The Case of the Deadly Fish"
1951 : The Web (anthologie), saison 1, épisode 52 "No Escape"
1952 : Badge 714 (Dragnet) de Jack Webb, saison 1, épisode 5 "The Big Cast" : Henry Ross
1952 : Rebound de Bernard Girard (anthologie), saison 1, épisode 4 "The Mine" : Bull
1952 : Fireside Theatre (anthologie), saison 4, épisode 32 "Sound in the Night"
1952 : Rebound de Bernard Girard (anthologie), saison 1, épisode 15 "The Witness" : le sergent Krone
1962 : Le Virginien (saison 1 épisode 9) (It Tolls For Thee) : Un bandit
1961 : The Twilight Zone de Rod Serling, saison 3, épisode 7 "The Grave" : Connie
1961-1962 : Les incorruptibles 3 épisodes, saison 2, épisode 31 Monsieur Nick Acropolis ; saison 3, épisode 19 Drogué du risque ; saison 4, épisode 10 Cinq contre un
Jim Jarmusch est le fondateur d'une société secrète humoristique, Les fils de Lee Marvin, rassemblant des célébrités dont les traits du visage pourraient laisser croire qu'ils sont les fils de Lee Marvin. Tom Waits, Nick Cave, Richard Bose et John Lurie en font aussi partie. Le véritable fils de Lee Marvin désapprouve l'existence de cette organisation et l'a directement fait savoir à Tom Waits[5].
Il a inspiré Jean Van Hamme et William Vance pour les traits du général Benjamin Carrington dans la série de bande dessinée XIII.
Lee Marvin est nettement moins connu comme chanteur et pourtant, dans la comédie musicale La Kermesse de l'Ouest, il est l'interprète de la chanson The wandering star qui a eu un certain succès à l'époque. Le début des paroles était, avec sa voix grave et rocailleuse : I was born under a wandering star… (« Je suis né sous une étoile filante… »).
Le dernier film de Lee Marvin a été Delta Force de 1986 dans lequel il incarne le rôle principal du colonel Nick Alexander aux côtés du redoutable catcheur Chuck Norris.