De cette unique union qu'elle avait contracté avec Hugues IX le Brun aucune descendance ne lui est connue.
Notes et références
↑Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27, , p. 281. (lire en ligne)
↑Charles Desages Olphe-Galliard, « Essai sur la chronologie et la généalogie des comtes d’Angoulême du milieu du IXe à la fin du XIe siècle : Positions de thèse à l'École nationale des chartes », dans Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, t. VI, Angoulême, Constantin, (lire en ligne), Appendice : Une comtesse d'Angoulême inconnue, p. 235-236.
↑ a et bProsper Boissonnade, « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême et leurs relations avec les Capétiens et les Plantagenêts (1137-1314) », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, Angoulême, Imprimerie Ouvrière, vol. I, , p. 52.
↑Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27, , p. 277–278. (lire en ligne)
« Hic filiam unicam reliquit, quæ magnæ calamitatis materia patriæ fuit. Guillermus siquidem et Ademarus defuncto inhiabant succedere fratri, qui a Duce repulsi, confugerunt ad Ademarum fratrem Lemovicis : qui favendo eis inimicitias Ducis incurrit, qui cum puella terram obtinere tentavit. »
↑Luc Guéraud, Contribution à l'étude du processus coutumier au Moyen Age : le viage en Poitou, Paris, Institut Universitaire Varenne, coll. « Thèses », , 462 p. (ISBN978-2-916606-18-7)
↑Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27, , p. 282. (lire en ligne)
↑Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27, , p. 291. (lire en ligne)
↑Prosper Boissonnade, L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême, Angoulême, coll. « Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente », , p. 64.
↑Charles Desages Olphe Galliard, Essai sur la chronologie et la généalogie des comtes d'Angoulême du milieu du IXe à la fin du XIe siècle : Positions de thèse à l'école des chartes, t. VI, Angoulême, E. Constantin, coll. « Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente / 8 », (lire en ligne), « Une comtesse d'Angoulême inconnue », p. 235-236
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 178
↑Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars 1, Londres, (lire en ligne), p. 197-198
1214, 25 mai, Parthenay : Hugues [IX] de Lusignan, comte de la Marche, Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu et Geoffroy [Ier] de Lusignan font un traité de paix et d'alliance avec le roi d'Angleterre, Jean. Le roi donne sa fille Jeanne en mariage au fils du comte de la Marche, Hugues [X], et la confie à leur garde. Il donne à sa fille une dot de 2 000 livres qui doivent être assignées sur le Poitou, l'Anjou et la Touraine. En attendant, Hugues [X] aura la garde de la Saintonge et de l'île d'Oléron qui retourneront au roi une fois la dot attribuée. Si Hugues [X] ou Jeanne meurent sans héritier, les terres reviendront au roi. La possession du comté de la Marche est confirmée à Hugues [IX] qui en fait hommage au roi. Raoul [Ier d'Exoudun] se voit restituer les honneurs d'Hastings et de Tickhill et attribuer une rente annuelle égale à la valeur du comté d'Eu qui lui a été confisqué par le roi de France. Geoffroy [Ier] de Lusignan et tous les vassaux des signataires recouvrent également leurs terres. Une trêve est proclamée entre Geoffroy et Guillaume [IV] Maingot, seigneur de Surgères, et une compensation proposée aux prétentions de ce dernier sur le château de Vouvant. Le comté d'Angoulême reste intégralement au roi d'Angleterre qui offrira au comte de la Marche une compensation financière
pour les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf.
↑Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars 1, Londres, (lire en ligne), p. 208-209
1214, 27 mai, Parthenay : Jean, roi d'Angleterre distribue des fiefs à ses chevaliers. Guillaume [II] de Lezay reçoit 100 livres et un fief-rente d'une valeur de 100 livres, quatre chevaliers de Geoffroy [Ier] de Lusignan reçoivent 200 livres, et lui-même, 1000 livres poitevines. En compensation pour Bouteville et Châteauneuf, Hugues [IX de Lusignan], comte de la Marche, reçoit 500 marcs pour les trois années à venir ainsi qu'un don de 1000 livres sterling. En compensation pour le comté d'Eu, Raoul [Ier d'Exoudun], se voit octroyer une rente annuelle de 6000 livres tournois.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 858 :
« Le traité de Parthenay, le 25 mai 1214, précise qu'Hugues IX de Lusignan accepte d'abandonner toute prétention sur le comté d'Angoulême, les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf, en échange d'une compensation financière. Ces deux forteresses formaient sans doute la dot de Mathilde d'Angoulême qu'Hugues IX a épousé après les noces de sa cousine, Isabelle d'Angoulême avec le roi Jean d'Angleterre. »
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 927
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 928
↑Cartul. de l'évêché de Châlon ; cartul. des comtes de la Marche ; cartul. de Beaulieu en Limousin ; actes relatifs pour la plupart à la Bourgogne. Copies faites pour Jean Bouhier (Copie du XVIIe siècle, d'après copie de la fin du XIIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Jean Bouhier » (no Latin 17089), 1601-1700 (lire en ligne), p. 492-495
1233, 29 août, Tours : Accord entre Isabelle, comtesse de la Marche et d'Angoulême et Hugues [X] de Lusignan, son mari d'une part et d'autre part, sa belle-mère et cousine de son épouse, Mathilde, fille de Vulgrin [III], comte d'Angoulême qui abandonne tous les droits qu'elle revendiquait sur le comté d'Angoulême et ceux qu'elle pouvait avoir sur le comté de la Marche à titre de douaire au couple et à leurs héritiers, en échange de quoi Hugues [X] lui versera une rente annuelle de 500 livres tournois jusqu'à sa mort et Isabelle d'Angoulême lui remettra la somme de 500 livres tournois.
↑Catalogue des actes de Philippe Auguste (publi. Léopold Delisle), Paris, Auguste Durand (réimpr. 1975) (1re éd. 1856) (lire en ligne), no 1182 - [1209] : Testes qui interfuerunt securitati comitis Augi, p. 515.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 16 (« Les générations d'Hugues IX et d'Hugues X (deuxième moitié du XIIe siècle-première moitié du XIIIe siècle) »), p. 175.
↑Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Merci-Dieu : autrement dite de Bécheron, au diocèse de Poitiers (éd. Étienne Clouzot), t. XXXIV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), CLXIII : De solidis apud ulmum de oyré dominica in palmis et decimis et terragiis, p. 142-143 :
« Hugo de Surgeriis, vicomes Castri Araudi »
1204, La Tour d'Oiré : Lettre d'Hugues de Surgères, vicomte-baillistre de Châtellerault, au sujet d'une dîme, d'un droit de terrage et d'un cens de 20 sous annuels perçus par l'abbaye de la Merci-Dieu sur La Tour d'Oiré.
↑Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI, , p. 266-270. (lire en ligne)
Sources et bibliographie
Bibliographie
Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, t. 7, no 27, 1895. p. p. 275-299. [lire en ligne]
Prosper Boissonnade, « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême et leurs relations avec les Capétiens et les Plantagenêts (1137-1314) », Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, Angoulême, Imprimerie Ouvrière, 1935, p. 3-258.
Sophie Bressan-Verdier, Une Famille, les Taillefer, comtes d’Angoulême, au Moyen Âge, Mémoire de DEA de l'université de Poitiers sous la direction de Martin Aurell, 2003.
Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]