C'est en 1873 que la compagnie prend le nom de Mitsubishi Shokai et commence à investir dans l'exploitation minière avec l'achat de la mine de cuivre de Yoshioka, de l'importante mine de charbon de Takashima en 1881, qui représentera 91,6 % des bénéfices totaux du groupe en 1885[6], et de la mine d'argent d'Ikuno en 1896. Sous l'impulsion de son fondateur, Mitsubishi deviendra un des zaibatsu les plus puissants du Japon[réf. nécessaire].
À partir de la fin du XIXe siècle, la compagnie (qui gère à elle seule la moitié du trafic maritimejaponais) entre dans une phase de diversification qui aboutira à la création de diverses entités dont[7] :
Nippon Yusen Kaisha, dit couramment NYK Line, et ses différentes filiales de transports et logistique, une des plus grandes entreprises mondiales de transports maritimes et de logistique des marchandises.
Pendant les guerres menées par le Japon en Asie l'entreprise, en symbiose avec l'armée japonaise, s'occupait du commerce entre le Japon, la Chine et le Manchoukouo, et en particulier de l'importation de l'opium persan, participant ainsi à l'intoxication massive du continent chinois[8].
L'administration prononce donc la dissolution du groupe, avec interdiction de se reformer, le . D'autres groupes, tel Sumitomo, subiront le même sort. Les différentes sociétés du groupe Mitsubishi ont interdiction de conserver des liens financiers et leur emblème est même interdit. Ce dernier reviendra progressivement.
Officiellement, depuis cette époque, les sociétés n'ont plus qu'un seul lien : une ancienne maison, où se retrouvent régulièrement les présidents pour distribuer des subventions (autorisées) aux partis politiques et décider des filiales autorisées ou non à porter le nom et l'emblème Mitsubishi. Mais de fait, très lentement, on assiste, de-ci, de-là, à des regroupements ou rapprochements.
Situation contemporaine
Les sociétés Mitsubishi sont considérées comme traditionnelles, plutôt productrices de biens et services haut de gamme. Elles sont en général très attentives à leur image de marque. Beaucoup travaillent en grande partie pour les administrations.