Allié de longue date de la France[2], Nicolas Grunitzky devient le président de la République à la suite d'un coup d'État qui se conclut par l'assassinat du président Sylvanus Olympio, son beau-frère[3]. Ce coup d'État, le premier de toute l'histoire de l'Afrique noire après les indépendances, est organisé par un groupe de soldats dirigé par le sergent Gnassingbé Eyadema ; c'est ce dernier qui renversera à son tour Nicolas Grunitzky le .
Après l'intérim d'Emmanuel Bodjollé, Grunitzky est désigné président par intérim le . Il est ensuite élu président sans opposition le suivant. Au pouvoir, il s'emploie à resserrer les liens avec la France. Il abandonne le projet de monnaie nationale que portait son prédécesseur pour conserver le franc CFA et signe les accords de coopération franco-togolais[2].
Après avoir été écarté du pouvoir le , il s'installe à Abidjan. À la suite d'un accident de voiture survenu dans son nouveau pays d'adoption, Nicolas Grunitzky est transporté à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, où il décède le [4].