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Modéré dans la lutte pour l'indépendance, le PTP et son allié l'Union des chefs et populations du nord (UCPN) remportèrent les élections de 1956 et formèrent un gouvernement après la proclamation de l'autonomie du Togo. Le PTP et l'UCPN furent battus en 1958 aux élections générales par les partis nationalistes du Comité de l'unité togolaise et de JUVENTO (Justice, Union, Vigilance, Education, Nationalisme, Ténacité, Optimisme). Ces derniers proclament l'indépendance du Togo le .
Le , un coup d'État orchestré par les services secrets français et exécuté par le sergent Etienne Eyadéma Gnassingbé se traduit par l'assassinat du président Sylvanus Olympio. Les leaders du PTP et de l'UCPN sont appelés à former un nouveau gouvernement. Le , le même Eyadéma (devenu lieutenant-colonel) opère un nouveau coup d'État et dissout tous les partis politiques. En 1969, le parti unique est proclamé et le Rassemblement du peuple togolais va instaurer une dictature ; en 1991 une forme imparfaite de multipartisme est cependant rétablie.
Nicoué Lodjou Gayibor, « Le Parti togolais du progrès », in Histoire des Togolais. Des origines aux années 1960. Le refus de l'ordre colonial, volume 4, Karthala, 2011 (réimpr.), p. 577 (ISBN9782811104870)