À Washington, un groupe de jeunes délinquants pille une pharmacie pour se procurer de la drogue. Les forces de l'ordre interviennent et les tuent tous, à l'exception de Maggie (Bridget Fonda). Ayant tué un policier, elle est condamnée à mort par injection, mais se réveille après l'exécution qui n'était qu'un simulacre pour la rayer de l'état-civil. Elle va être entraînée pour devenir une tueuse à la solde du gouvernement...
Fiche technique
Titre français : Nom de code : Nina
Titre original : Point of No Return (titré The Assassin en vidéo et dans certains pays anglo-saxons)
Durant le tournage, le film s'intitule Nikita. En postproduction, le producteur Art Linson et Warner Bros. décident de le renommer The Specialist. Cependant, le studio préfère finalement Point of No Return, alors que The Assassin's Heart ou Sweet Hot Steel sont envisagés. Le titre The Specialist est finalement utilisé par la Warner pour un projet de film à venir, qui sortira en France sous le titre L'Expert en 1994[1].
Musique
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La musique est initialement composée par Gary Chang, mais son travail est finalement rejeté[1]. Il est remplacé par Hans Zimmer.
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Le film reçoit des critiques globalement négatives de la part de la presse. Le célèbre critique du Chicago Sun-TimesRoger Ebert, qui avait noté Nikita3,5⁄4[3], donne au remake la note de 3⁄4 en précisant que le film est « une adaptation efficace et fidèle et Bridget Fonda gère les changements d'identités de son rôle avec intensité et conviction, bien qu'elle n'ait pas la même tristesse presque poétique qu'Anne Parillaud apportait au film original. Si je n'ai pas ressenti le même degré d’implication avec Nom de code : Nina que je l’ai fait avec Nikita, c’est peut-être parce que les deux films sont tellement similaires dans l’intrigue, le regard et la sensation. J’ai eu une impression de déjà vu tout au long du film. Il y a quelques changements, la plupart du temps pas pour le mieux. En faisant du petit ami de l’héroïne un photographe cette fois au lieu d’un caissier, le film perd l’émouvant de leur relation ; Nikita aimait son caissier précisément parce qu’il manquait complètement d’agressivité »[4]. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il obtient 50% d'opinions favorables, pour 24 critiques et une note moyenne de 5,46⁄10[5].
Box-office
Aux États-Unis, le film débute à la seconde place du box-office pour son premier week-end d'exploitation et ne récolte finalement que 30 038 362 $[6],[7]. En France, il n'attire que 55 148 spectateurs en salles[8].
Commentaires
Le film sort en salles aux États-Unis sous le titre Point of No Return, mais a connu une exploitation vidéo record sous le titre The Assassin. Après son échec au box-office américain, il sortira également sous ce titre dans certains pays[1].
Il s'agit d'un remake très fidèle au film Nikita de Luc Besson, avec quelques petites différences notables cependant :
dans Nikita, Joséphine doit dérober des documents dans une ambassade en se faisant passer pour l'ambassadeur ; dans le remake, Nina se déguise en petite-amie d'un riche industriel du Moyen-Orient qui possède une disquette avec des informations nucléaires, et vient le braquer chez lui.
dans Nikita, le nettoyeur Victor meurt en voiture après s'être enfui de l'ambassade avec Joséphine. Dans le remake, il tente d'éliminer Nina alors qu'ils sont en voiture sur une route de montagne, Victor finissant écrasé par la voiture dans un ravin.