Licencié en droit, il s'inscrit au barreau d'Agen, où il se fait bientôt une réputation d'avocat d'assises. Il acquiert également une certaine notoriété comme conférencier politique[1].
Carrière politique
En 1886, il est élu conseiller général du canton d'Astaffort, poste occupé auparavant par son père[1] ; il est constamment réélu jusqu'à son décès en 1918[2] et occupe, de 1899 à 1913, la présidence du Conseil général de Lot-et-Garonne, où il succède au sénateur Léopold Faye (1880-1883 et 1886-1898)[3].
Lors de élections législatives des 20 août et 3 septembre 1893, il est candidat dans la circonscription d'Agen, avec le soutien de La Dépêche de Toulouse, sur un programme radical : la liberté d'association et la réforme de l'impôt. Au terme d'une « campagne acharnée », il est élu au deuxième tour de scrutin, avec 8 516 voix contre 7 747 au comte de Chaudordy, ancien ambassadeur, candidat de la droite, sur 16 525 votants. Inscrit au groupe des républicains radicaux, il rejoint plusieurs commissions spéciales[4].
Réélu au deuxième tour de scrutin aux élections législatives des 6 et 20 mai 1906 avec 9 581 voix sur 16 477 votants, il siège aux commissions de l'agriculture, dont il est vice-président, des boissons, des travaux publics et des chemins de fer[4].
Vincent Wright et Éric Anceau, Les Préfets de Gambetta, Presses de l'Université Paris Sorbonne, , 482 p. (lire en ligne), p. 159-161.
Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français. Notices biographiques de ministres, sénateurs et députés de 1889 à 1940, Paris, PUF, (lire en ligne).