L'autoroute A29 passe sur le territoire communal en limite nord, et son échangeur no 54 (Athies) donne un accès aisé au village par l'ancien tracé de la route nationale 37 (actuelle RD 937).
À l'extrême est du département de la Somme, sur environ un kilomètre, le territoire est limitrophe du département de l'Aisne[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Quivières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (92,2 %), zones urbanisées (7,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Voies de communication et transports
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[13].
Toponymie
Les anciens noms relevés sont Quivers, Kivières, Quiviers, Quiéry[1].
Attestations anciennes : Cuverii en 1118, Chivières en 1142, Kiveres en 1143, Kivières en 1182 et Cuvières en 1226 puis Quivières en 1384 (je vous fais grâce de toutes les graphies intermédiaires).
L’origine de ce nom a donné lieu à de multiples hypothèses.
La première forme Cuverii (1118) évoluée en Cuvières (1226) oriente vers un dérivé collectif en « ière » (latin aria) de l’oïl « cuve » (latin cupa). Il pourrait alors s’agir d’un atelier de fabrication de cuves ou tonneaux, c’est-à-dire une tonnellerie ou bien d’une métaphore décrivant un terrain fait de creux, de cuvettes
Histoire
À la fin du XIXe siècle, une pierre dressée, d'un mètre cinquante de haut, passe pour un vestige supposé des coutumes antiques[1].
Vers la fin du XVIe siècle, le village obtient le statut de commune, indépendamment de Guizancourt qui sera fusionné ultérieurement[1].
Vers 1700, disparaît le village de Mesnil-Saint-Quentin, entre Quivières et Croix. Les habitants se dirigent vers la localité qui croît alors de manière importante[1].
En 1899, Quivières possède une fabrique de sucre[1].
Première Guerre mondiale
La commune est située dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale
À la fin du conflit, le village est considéré comme détruit[14]. Il a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [15]. La reconstruction commence dès avant la fin de la guerre, par les soins de l'armée et, surtout, de la Croix-rouge américaine[16],[17],[18],[19],[20].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[22], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 1], en diminution de 0,68 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Tous les 3es dimanches de juin se déroulait le plus grand rassemblement de véhicules anciens de Picardie. La 23e édition, programmée en 2017 a été annulée en raison d'une trop forte croissance de la manifestation, qui ne pouvait plus être assurée par les bénévoles de l'association organisatrice, les amis de Quivières, et des subventions en baisse[34].
Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne)« Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
↑« Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5« Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
↑Benjamin Mérieau, « C’est fini pour le rassemblement de véhicules anciens de Quivières : La 23e édition du rassemblement de véhicules anciens n’aura pas lieu. Ses organisateurs ont préféré couper le moteur devant le travail que demandait l’événement. C’est la fin (?) du plus gros rassemblement de ce type au nord de Paris. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).