La rue Antoine-Deville rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue Antoine-Deville est parcourue et desservie, sur toute sa longueur, par la navette Ville. À l'ouest, le long du boulevard Armand-Duportal, se trouve le terminus de la ligne de bus63. La station de métro la plus proche est, à l'est, la station Capitole, sur la ligne de métro. Au nord, le long du boulevard Lascrosses se trouvent également la station Compans-Caffarelli, sur ligne de métro , et les arrêts de la navette Aéroport et des lignes de LinéoL1 et de bus 144563.
Le nom de la rue rend hommage à Antoine Deville (1596-1635), ingénieur militairetoulousain, auteur de traités de fortification qui influencèrent Vauban. Au Moyen Âge, au moins depuis le XIIIe siècle, elle portait le nom de rue des Frères-Mineurs (carraria Fratorum Minorum en latin médiéval), car elle longeait le couvent des « frères mineurs », c'est-à-dire des moines franciscains, qui s'étendait entre cette rue et la rue des Lois[1]. À partir du XVIIe siècle, elle fut également désignée comme la rue des Cordeliers[2]. En 1794, pendant la Révolution française, elle s'appela rue Fabricius, en l'honneur de Caius Fabricius Luscinus, homme politique de la République romaine, célèbre pour sa pauvreté et son désintéressement, présenté comme le type de la vertu romaine par Plutarque et Juvénal[3]. En 1843, la municipalité toulousaine décida de lui attribuer le nom d'Antoine Deville[4].
Histoire
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no 7 : le centre de la Croix-Rouge.
En 1870, le comité départemental de la Haute-Garonne de la société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer (future Croix-Rouge) a son siège dans l'immeuble du no 5[5]. De 1933 à 1940, l'Association des Dames Françaises (future Croix-Rouge) à son siège dans l'immeuble du no 7[6],[7],[8]. Ce fut également un dispensaire de la Croix-Rouge de 1933 à au moins 1961, ainsi qu'un centre de formation jusqu'à au moins 2003[9]. En 1941, la Croix-Rouge américaine en fait un des centres de distribution de lait[10]En 1960, l'immeuble est propriété de la Croix-Rouge. Un prêt pour aménager son école régionale d'infirmières avec garantie de la ville est engagé[11].
no 1 : Vieux Temple. L'édifice est construit au milieu du XVIIIe siècle pour accueillir la faculté de théologie – catholique. Les universités et leurs facultés sont supprimées à la Révolution française, et le bâtiment est finalement affecté en 1808 au culte protestant. Il est remanié à la demande des autorités consistoriales en 1887, sur des plans modifiés par l'architecte de la Ville, Gonzague Grinda. Le bâtiment est situé à l'angle des rues Pargaminières et Antoine-Deville. La façade principale, à l'angle de ces rues, compte trois travées à pans coupés, séparées par des pilastrescolossaux à bossages et couronnées par un fronton triangulaire et une balustrade[12].
Immeubles
no 2 : collège de Foix ; couvent Notre-Dame de la Compassion ; maison de retraite et foyer d'étudiants. Inscrit MH (1925, le bâtiment dit collège de Foix) et Inscrit MH (2003, les bâtiments du collège en totalité, à l'exception du petit bâtiment placé en rive du mur de clôture au nord-ouest, ainsi que les sols, cours, circulations et jardins)[13],[14].
no 8 à 12 : immeubles. Les immeubles actuels ont été construits, probablement en même temps et pour le même propriétaire, vers 1859, à l'emplacement du collège de Narbonne. Ce collège médiéval occupait un vaste emplacement à l'angle des rues Antoine-Deville et Albert-Lautman (actuel no 1-3), devenu après le XVIe siècle la propriété des Carmélites, qui l'avaient vendu en 1857. Il est probable qu'une partie des élévations du XVIIIe siècle aient été conservées dans la cour intérieure des bâtiments actuels[17],[18],[19].