En papeterie, on désigne sous le nom de papier vélin un papier sans grain, soyeux et lisse, qui a la propriété de ne pas laisser apparaître de « vergeures » grâce à une toile métallique retenant la pâte, fine comme un voile (vellum) lors de la fabrication[1]. Ce papier, probablement créé en Angleterre vers 1750 par le papetier Whatman[4], fabriqué en France dès 1777[5], évoque la finesse et l'aspect lisse d'un vélin.
Notes et références
Notes
↑Lucien Xavier Polastron, auteur du livre Le Papier, 2000 ans d'histoire et de savoir-faire (cité en bibliographie), estime que la quantité qu'a reçue la Sainte-Chapelle en 1298 rend peu vraisemblable que tous les vélins aient été fabriqués à partir de peaux d'animaux mort-nés[1].
↑Raymond Gaudriault et Thérèse Gaudriault, Filigranes et autres caractéristiques des papiers fabriqués en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, éd. CNRS, 1995, p. 40
Annexes
Bibliographie
Lucien Xavier Polastron, Le Papier : 2000 ans d'histoire et de savoir-faire, Imprimerie nationale éditions,