La salle de réunion du collège électoral au palais Montecitorio.
Le président de la République (Presidente della Repubblica) est élu au suffrage universel indirect par la séance commune du Parlement, à laquelle participent également cinquante-huit délégués régionaux, trois par Régions, sauf pour le Val d'Aoste qui n'en a qu'un. Du fait de la présence de sept sénateurs à vie, le collège comprend à cette occasion 1 010 membres.
L'élection est acquise à la majorité des deux tiers de l'assemblée aux trois premiers tours, à la majorité absolue par la suite. Il faudra donc réunir 674 voix, ou 506 suffrages au-delà de trois tours[1].
Ciampi, principal candidat
L'ancien gouverneur de la Banque d'Italie, Carlo Azeglio Ciampi, ministre du Trésor du gouvernement en exercice dirigé par Massimo D'Alema, était présenté comme un candidat sérieux pour la succession d'Oscar Luigi Scalfaro ; ce dernier, respectant la tradition instaurée par ses prédécesseurs, avait décidé de ne pas faire acte de candidature pour un second septennat.
À l'issue du premier tour de scrutin, Carlo Azeglio Ciampi ayant recueilli la majorité des deux-tiers des suffrages, est proclamé élu président de la République italienne par le président de la Chambre, Luciano Violante[1],[2],[3].
Références
↑ a et bOlivier Tosseri, « Italie : 5 choses à savoir sur l'élection du président de la République », Les Échos, (lire en ligne)
↑Jacques Hubert-Rodier, « Ciampi élu président de la République italienne au premier tour », Les Échos, (lire en ligne)