Albert Métin étudie à Besançon. Il quitte cette ville pour effectuer son lycée au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Il suit des études d'histoire et est reçu à l'agrégation d'histoire[1]. Il obtient une bourse de l'université de Paris et voyage dans le monde entier, avant de revenir en France et d'obtenir un doctorat en mars 1908[2],[3].
En 1909, Albert Métin est élu député du Doubs. Il demeure à cette fonction jusqu'en 1918. Il est plusieurs fois nommé, durant sa députation, au gouvernement. Il est ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du au dans le gouvernement Gaston Doumergue (1), puis ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du au dans le gouvernement Aristide Briand (5).
Le 14 décembre 1916, il est nommé sous-secrétaire d'État aux Finances, et il conserve ce poste jusqu'au dans les gouvernements Aristide Briand (6) et Alexandre Ribot (5). Il finit sa carrière ministérielle comme sous-secrétaire d'État au Blocus du au dans les gouvernements Alexandre Ribot (5) et Paul Painlevé (1).
Parcours militaire
En août 1914, à la mobilisation générale, il rejoint son corps d'appartenance, le 54e régiment d'infanterie territoriale. Sous-lieutenant, il y reste jusqu'en octobre 1915 où il est appelé au gouvernement comme Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale.
Œuvres
Le Socialisme en Angleterre. Paris, Félix Alcan, 1897
La transformation de l'Égypte, Paris Félix Alcan, 1903
L'Inde d'aujourd'hui, Paris, Armand Colin, 1903
La Colombie britannique, Paris, Armand Colin, 1908
L'Indochine et l'opinion, Paris, H. Dunot & E. Pinat, 1916
Sources
↑ a et bGuillaume Davranche, « MÉTIN Albert [MÉTIN Emile, Georges, Albert] », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)