Le centre pénitentiaire du Mans-Les-Croisettes, est un centre pénitentiairefrançais situé sur le territoire de la commune de Coulaines, sur la ZAC des Croisettes dont elle tire son nom, dans le département de la Sarthe et dans la région des Pays de la Loire.
La maison d'arrêt remplace les anciennes maisons d'arrêt du Mans, qui était située rue du Vert Galant, en plein centre-ville, et celle d'Alençon, qui se trouvait dans le Château des Ducs d'Alençon[3]. Dotée d'une capacité de 400 places[4], alors que l'ancienne maison d'arrêt du Mans n'accueillait que 130 détenus, la prison des Croisettes accueille le surplus carcéral des maisons d’arrêt de Laval, d’Angers et de Caen, jugées trop petites[2].
En , un projet d'agrandissement de l'établissement est initié afin de construire une nouvelle structure d'accompagnement à la sortie pour 90 détenus, destinée à préparer leur réinsertion et désengorger l'établissement[5],[6]. En , les travaux de construction du nouveau bâtiment débutent[7].
En , le personnel et les syndicats de l'établissement alertent sur la situation de surpopulation importante qui touche plus particulièrement le quartier « maison d'arrêt », avec un taux d'occupation estimé à 168% et plus d'une centaine de matelas installés dans les cellules[8]. Cette situation est régulièrement signalée depuis l'ouverture de l'établissement[9],[10], notamment dans les rapports du CGLPL[2],[11].
Le , le ministre de la justiceÉric Dupond-Moretti vient inaugurer de 90 places, la SAS[12]. ; la structure d’accompagnement à la sortie, un nouveau bâtiment situé face à la maison d’arrêt du Mans – Les Croisettes à Coulaines. La maison d'arrêt devient donc un centre pénitentiaire.
L'établissement, d'une superficie de 21 000 m2, est implanté sur un terrain d'une superficie de 12 hectares[2]. Il a une capacité d'accueil de 399 places exclusivement pour des hommes majeurs et mineurs, et est composé d'un quartier « maison d'arrêt »[14].
Au , l'établissement accueillait 549 détenus (soit un taux d'occupation de 137.6 %)[14].
L'établissement fonctionne en « gestion mixte déléguée », toutes les missions relatives à l'entretien de l'établissement, à la restauration ou aux prestations « d’hôtellerie » étant assurées par une société privée[2].
Événements notables
Une prise d'otage a eu lieu le jeudi à la maison d'arrêt du Mans-Les Croisettes. Deux personnes, dont un surveillant, ont été retenues sous la menace d'un couteau. Les policiers du Raid se sont déplacés sur place. Le preneur d'otage s'est rendu aux forces de l'ordre en début d'après-midi[15],[16],[17].
En , un mouvement de blocage de l'établissement est initié par une partie de surveillance qui demandent le transfert d'un détenu particulièrement dangereux[18] mais également dans un sentiment d'insécurité général[19], ce mouvement s'inscrivant dans un contexte de contestation dans les prison au niveau national[20].
En , une trentaine de détenu refusent de réintégrer leur cellule afin de protester contre le manque de moyens dont disposent les surveillants dans le cadre de la pandémie de COVID-19[21]. Le lendemain, une mutinerie impliquant 28 détenus et nécessitant l'intervention des ERIS, a lieu dans l'établissement, les détenus ayant détruits certaines installation de l'établissement[22].
En , une tentative d'évasion, considérée comme « à l'ancienne » car le détenu a tenté de scier des caillebotis, est déjouée dans l'établissement[23].
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.