La première maison d'arrêt est édifiée entre 1825 et 1827 par l'architecte départemental Charles Vétault. D'autres travaux furent effectuées en 1850 par l'architecte Jean-Firmin Levêque, mais nonobstant en 1854, son projet d'aménagement ne voit pas le jour. En 1857, l'architecte Victor Clair présentait un projet d'agrandissement qui finira par avorter, avec des travaux qui furent peu réalisés[1].
Jugée vétuste, la maison d'arrêt est reconstruite entre 1897 et 1899 par l'architecte départemental Georges Loquet[1].
La maison d'arrêt ferme ses portes en 1926, à la suite de la réforme judiciaire et pénitentiaire. Elle rouvre en octobre 1930 et ferme à nouveau en 1934[2]. Durant la Seconde Guerre mondiale, la maison d'arrêt est rouverte définitivement afin d'y interner des résistants[3]. Après la Libération, des femmes y sont internées pour faits de collaboration[3].
En 2017, un projet de prison voit le jour à La Roche-sur-Yon et à Fontenay. En effet, les deux bâtiments ne correspondent plus aux normes actuelles. Cependant, en 2018, le ministère de la Justice annule le projet, ce qui provoque une polémique au sein des deux villes[4].
Événements notables
Le directeur de la prison, est agressé par un détenu le [5]. L'homme en question est né en 1999 et est arrivé à Fontenay 16 mois plus tôt. Il est reconnu comme instable et était signalé pour sa radicalisation depuis quelques semaines[6]. Le directeur est placé en ITT de deux jours et l'agresseur est condamné à 8 mois de prison[7].
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.