Elle domine le sprint mondial féminin dès le début des années 1970 en réalisant notamment le doublé 100 m/200 m lors des Championnats d'Europe de 1971 et des Jeux olympiques de 1972. Elle accumule durant sa carrière six médailles olympiques dont trois titres, et douze médailles continentales dont huit titres (quatre en plein air et quatre en salle).
Première athlète féminine à descendre sous la barrière des onze secondes au 100 mètres (10 s 9, le ), elle améliore à quatre reprises le record du monde de la discipline, et par deux fois le record mondial du 200 mètres.
Carrière
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Entre le mois d' et de , elle remporte 90 courses consécutives sur 100 et 200 mètres.
Deux fois championne olympique et cinq fois championne d'Europe pour la République démocratique allemande, elle est également la première femme à avoir couru le 100 mètres en moins de 11 secondes. C'était en 10 s 9 le à Ostrava (avec un chronométrage manuel).
Dopage
Malgré les révélations sur le dopage d’État en Allemagne de l'Est, Renate Stecher nie s'être dopée. Cette position est remise en cause par plusieurs témoins dont son compatriote et ancien partenaire de club, Michael Droese, médaillé de bronze au relais 4 × 100 m aux championnats d'Europe d’athlétisme en 1974[1], ainsi que par des documents de la Stasi[2],[3].
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Records du monde individuels
Chronomètres électroniques
100 m - 11 s 07 (Munich, )
Chronomètres manuels
200 m - 22 s 1 (Dresde, )
100 m - 10 s 8 (Dresde, )
100 m - 10 s 9 (Ostrava, )
200 m - 22 s 4 (Munich, )
100 m - 11 s 0 (Potsdam, )
100 m - 11 s 0 (Berlin, )
100 m - 11 s 0 (Mexico, )
100 m - 11 s 0 (Berlin, )
Notes et références
↑(de) « Alles Lügen », Der Spiegel, (consulté le )
↑Thomas Purschke, « Stasi-Dokument zu Renate Stecher », Der Spiegel, (consulté le ) : « So hat zum Beispiel Dr. Johannes Roth in der Bezirksleitung Gera der SED zum Ausdruck gebracht, dass die Renate Meissner und Wolfgang Nordwig nicht solche Leistungen vollbracht hätten, wenn nicht er diese mit den entsprechenden Medikamenten versorgt hätte. »