La commune fait partie de la Gaume, sous-région où la langue vernaculaire traditionnelle est le gaumais. C’est la commune la plus méridionale de Belgique.
La commune de Rouvroy compte 7 villages, répartis en 4 anciennes communes ou sections : Dampicourt (avec Montquintin et Couvreux), Harnoncourt (avec le hameau de Rouvroy qui a donné son nom à la commune), Lamorteau et Torgny.
Source du blasonnement :Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, .
Démographie
Rouvroy, commune frontalière avec la France, a vu ces dernières années un nombre important d’habitants quitter le territoire belge pour la France pour des raisons fiscales. Malgré cet « exode », la population rouviroise a augmenté notamment grâce à la construction de lotissements.
Évolution démographique de la commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[2]
La commune est dirigée par le parti Go Ouverture de Carmen Ramlot. La parité hommes-femmes instaurée lors des élections de 2000 a permis, pour la première fois dans la commune de Rouvroy, d'offrir les trois places d'échevins à des femmes.
Rouvroy est une commune rurale. Elle a la « chance » de compter sur son territoire la papeterieBurgo Ardennes qui est un des plus gros employeurs de la province de Luxembourg (715 employés[4]). Pour les gens de passage, cette usine se caractérise par l'odeur particulière de ses fumées. C'est la principale source de revenu de la commune grâce à la taxe communale sur la force motrice.
Le reste du tissu économique de la commune se résume à des petites entreprises et à l'agriculture.
Tourisme
Ruines du château de Monquintin.
Le tourisme est, depuis plusieurs années, une activité bien présente. De nombreux gîtes ruraux sont disponibles sur toute la commune. Les touristes sont particulièrement attirés par le plus méridional des villages de Belgique, Torgny, qui est souvent nommé la « Provence belge » et fait partie des plus beaux villages de Wallonie.
Dans le porche de l’église se dresse la pierre tombale du comte Joseph-Louis de la Fontaine (1736-1816), comte d’Harnoncourt (en 1779), chambellan de l’empereur romain-germanique (Saint-Empire, Maison d’Autriche), général de cavalerie, propriétaire d’un régiment, commandant de la Pologne autrichienne, puis vice-commandant de la ville et forteresse de Vienne. En 1787, il avait épousé Léopoldine d’Unverzagt, dernière du nom. Inhumé dans la chapelle seigneuriale de l’église de Rouvroy. Ses armoiries ont été reprises par la commune de Rouvroy, comprenant le hameau d’Harnoncourt.
L'ermitage : chapelle construite en 1636 en hommage à Notre-Dame de Luxembourg, un ermitage est annexé en 1729. L'ermitage est toujours occupé à l'heure actuelle par une ermite.
Vignes : le micro-climat présent à Torgny permet la culture de la vigne par plusieurs vignerons.
Réserve naturelle : ancienne carrière la réserve Raymond Mayné est réputée pour ses pelouses calcaires et la flore et la faune à caractère méditerranéen.