La rue Émile-Cartailhac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue Émile-Cartailhac est parcourue par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont les stations Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro, et la station Capitole, sur la ligne .
En , après un rapide diagnostic archéologique mené en , le jardin Cartailhac est réaménagé et ouvert au public[5].
Patrimoine et liens d'intérêt
Immeubles
no 16 : immeuble. L'immeuble, de style classique, est construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. Au rez-de-chaussée, une grande arcade de boutique est encadrée de deux arcades plus étroites, ornées d'agrafes sculptées en forme de cuir découpé. Au 1er étage, la façade est encadrée par des dosserets et les fenêtres sont séparées par un motif de table[6].
no 28 : immeuble. L'immeuble, de style classique, est construit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, à l'angle de la rue des Trois-Renards. Il s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée, séparé des étages par un cordon mouluré, et deux étages. Au rez-de-chaussée, la porte est surmontée d'une corniche. Au 1er étage, les fenêtres sont également surmontées d'une corniche, et ont des garde-corps en fer forgé aux motifs géométriques du début du XIXe siècle. Le 2e étage est couronné par une corniche, surmontée d'un garde-corps à balustres en fer forgé, également au début du XIXe siècle au niveau de la terrasse qui forme le 3e étage[8].
Équipements publics
gymnase Saint-Sernin. Le nouveau gymnase Saint-Sernin est aménagé en 1977 par l'architecte des bâtiments de France Bernard Calley. La structure moderne s'intègre dans le paysage par un revêtement de brique dont le calepinage reprend des motifs médiévaux[9].
jardin Émile-Cartailhac. Le jardin est aménagé à la suite de la construction du nouveau gymnase Saint-Sernin, qui le ferme à l'ouest. Au nord s'élève l'ancienne chapelle construite, dans le style néo-gothique, entre 1850 et 1855 lorsque les religieuses bénédictines de l'adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement, qui s'étaient installé dans l'ancien hôtel Dubarry (actuel no 1 bis place Saint-Sernin), font agrandir leur couvent[10]. Le jardin, resté fermé au public, est profondément réaménagé et ouvert au public en [5].
Quitterie Cazes, « Toulouse au Moyen Âge : les pouvoirs dans la ville », Marquer la ville. Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe – XVIe siècles), Éditions de la Sorbonne, Paris-Rome, 2013, pp. 341-366(lire en ligne).
Fiches d'information détaillée Patrimoine Architectural - Inventaire général Région Occitanie/Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).