En 1934, il prend le nom de 363e régiment d'artillerie automobile (363e RAA) mais cette dénomination est abandonnée avant 1939 pour éviter la confusion avec les régiments d'artillerie d'Afrique (également désignés RAA)[9].
Seconde Guerre mondiale
À la mobilisation, entre le et le , il rappelle ses réservistes au centre mobilisateur d'artillerie no 35 de Draguignan. Il est constitué de deux groupes de canons de 155 C modèle 1917 portés et de trois groupes de canons de 75 portés (XI, XII et XIII). Il forme également les 294e et le 296e régiments d'artillerie lourde. Les groupes de canon de 75 sont des groupes autonomes affectés à la défense du littoral français (organes côtiers)[3],[10]. Le XIe groupe est à Nice, le XIIe à Toulon et le XIIIe en Corse. Le XIIe groupe devient le IVe groupe du 291e RAL en février 1940. Le XIIIe groupe rejoint le 92e régiment d'artillerie en octobre 1939[11].
Les restes du régiment se regroupent à Mailly le puis se replient vers le sud via Arcis-sur-Aube. Ils atteignent la région de Bergerac le . Le régiment est dissout le [3].
Traditions
Étendard
Dessin du revers de l'étendard du 363e régiment d'artillerie.
Le blason de la ville de Draguignan, dont s'inspire l'insigne du 363e RAA.
L'insigne du régiment, fabriqué par l'entreprise Drago, date de 1937. Il représente le dragon de la ville de Draguignan dans une couronne, avec en chef l'inscription XVME CA et en pointe 363. RAA[3].
↑François Vauvillier, Rémy Scherer et Nicolas Palmier, « Les régiments d'artillerie de 75 portée en campagne, 4e partie », Histoire de guerres, blindés et matériels, no 143, , p. 40-54
↑Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 102