Les batteries 2 et 6 du 2e RAM partent pour le Maroc respectivement le et le . Le , ces deux batteries sont rattachées au 9e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique[N 1] et remplacées par deux nouvelles batteries[4].
À la mobilisation de 1914, le régiment est divisé dès le et les différentes composantes (groupes, batteries ou sections) sont utilisées indépendamment, affectées selon les besoins tactiques locaux[5].
En décembre 1916, la 6e batterie rejoint l'Algérie où quelques dissidents se manifestent puis rejoint Nice en avril 1917[6].
Le régiment est administrativement dissout le puis recréé le [9].
Historique du 94e RAM
Artilleurs du 94e RAM en 1936.
Le 94e régiment d'artillerie de montagne est créé le à Nice par changement de nom du 2e régiment d'artillerie de montagne. En 1925, il envoie deux batteries équipées de 65 mm de montagne au Maroc pour participer à la guerre du Rif. Elles restent 6 mois au Maroc[10].
À Nice, en février 1935, le général Estienne (en chapeau à gauche) remet la garde du monument aux artilleurs de montagne au colonel Bertin-Boussu (en béret à droite), commandant le 94e RAM.
Du 9 au 12 juin, il est au nord de la région parisienne notamment dans la forêt de Senlis. Le 13 juin, les restes de l'unité de se replie (le 1/94RAM est le seul relativement intact). Ils traversent de justesse la Loire à Jargeau. Il est démobilisé en Dordogne[10].
Le régiment est brièvement recréé dans l'armée d'armistice. Créé le sous le nom de 94e régiment d'artillerie tractée tout-terrain et montagne, il est dissous le [13].
Étendard
Dessin du revers de l'étendard du régiment, avec ses inscriptions.
L'étendard du 94e RAM porte les inscriptions[14] :
↑Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
Bibliographie
Paul Castaing, Historique des corps de troupe 2e régiment d'artillerie de montagne, Nice, Imprimerie idéale, , 56 p., lire en ligne sur Gallica