Le 39e régiment d'artillerie (39e RA) est une unité d'artillerie française créée en 1894, aujourd'hui dissoute. Il participe à la Première Guerre mondiale sous le nom de 39e régiment d'artillerie de campagne, à la Seconde sous le nom de 39e régiment d'artillerie mobile de forteresse (sur la ligne Maginot), ainsi qu'à la guerre d'Algérie avec son Ier groupe. Il est recréé entre 1978 et 1990 comme 39e escadron d'artillerie de corps d'armée à Mercy-lès-Metz.
1933-1936 : lieutenant-colonel puis colonel Dhondt[4]
1936-1938 : colonel de Labretoigne du Mazel
1938-1939 : lieutenant-colonel Carbonnier
1939-1940 : colonel Briguet
Ier groupe / 39e régiment d'artillerie
1946-1947 : chef d'escadron Potier
1947-1948 : chef d'escadron Bourel de La Roncière
Dissolution le 31/12/1948
1953-1955 : lieutenant-colonel Dubost
1955-1956 : chef d'escadron Thonnard du Temple
1956 : chef d'escadron Puyo
1956-1958 : lieutenant-colonel Thonnard du Temple
1958-1960 : chef d'escadron Hulard
1960-1961 : chef d'escadron Manuel
1961-1962 : chef d'escadron Bonmarchand
Dissolution le 15/06/1962
39e escadron d'artillerie de corps d'armée
(1977)-1979 : lieutenant-colonel Méry
1979-1981 : lieutenant-colonel Viot
1981-1983 : lieutenant-colonel Bourgeois
1983-1985 : colonel Ledoux
1985-1988 : colonel Cany
1988-1990 : colonel Defaut
Dissolution le 30/06/1990
1894-1914
Un décret du , pris en application d'une loi du précédent qui modifiait l'organisation de l'artillerie, constitue l'acte de naissance du 39e RAC[5].
Il est alors formé à Toul (secteur sud du 6e corps d'armée) par 9 batteries d'artillerie montée des :
8e régiment d'artillerie (7e, 8e, 9e, 10e, 11e et 12e batteries) en garnison au quartier de la Justice (maintenant quartier Fabvier) à Toul depuis 1887-1888, qui deviennent les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e batteries.[5] ;
38e régiment d'artillerie (7e, 8e et 9e batteries) en garnison au quartier de Rigny à Toul depuis le (7e et 8e) et (9e) qui deviennent les 7e, 8e et 9e batteries[5].
Le régiment est prêt au combat à partir du . À partir du déclenchement de la mobilisation générale le le régiment incorpore ses réservistes. Il est affecté à la 39e division d'infanterie. Le régiment est constitué de trois groupes, plus un groupe de renforcement rattaché à l'artillerie de la 73e division de réserve[7].
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Entre-deux-guerres
Première prise d'arme en 1933 du 39e reconstitué.
En avril 1923, les trois groupes du régiment, détaché à l'Armée du Rhin (1919), sont séparés. Le 3e groupe devient le nouveau 39e régiment d'artillerie[8].
Le régiment participe à l'occupation de Coblence et est dissous le [9].
À la mobilisation, le 39e RARF met sur pied le 23e régiment d'artillerie mobile de forteresse, le reste de l'unité formant le 39e régiment d'artillerie mobile de forteresse rattaché au secteur fortifié de Faulquemont[11].
Le I/39e RAMF appuie le 82e régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse face à une attaque allemande le 14 juin 1940 avant de se replier le 15 juin[réf. souhaitée]. Les II et III/39e quittent la ligne Maginot et rejoignent le groupement de Girval issue des unités du secteur fortifié de Faulquemont[12]. Le régiment couvre la défense des ponts sur la Seille le 15, puis du canal de la Marne au Rhin les 16 et 17, avant de se rendre le 23 à Mortagne[réf. souhaitée].
Après 1945
En 1946, le IIIe groupe du 63e régiment d'artillerie reprend les traditions du régiment et devient Ier groupe du 39e régiment d'artillerie (I/39e RA)[10].
Revenu en France en 1962, le I/39e RA y est dissout[10].
Escadron d'artillerie de corps d'armée : 1978-1990
Insigne de béret de l'artillerie
En avril 1978, l'escadron de commandement de l'artillerie du 1er corps d'armée, qui avait été créé en 1977, reprend les traditions du 39e RA et devient le 39e escadron d'artillerie de corps d'armée. Il est stationné au château de Mercy. Il constitué dans les années 1980 d'une batterie de commandement de soutien, une batterie de mise en œuvre, une batterie nucléaire, biologique et chimique et une batterie d'acquisition des objectifs[10].
L'insigne du 39e RA présente un coq, symbole de la France, entouré de lauriers, rappelle de la gloire du régiment pendant la Première Guerre mondiale. Les deux canons croisés sont le symbole de l'Artillerie française et le numéro 39 rappelle le régiment[10].
↑ abcdefgh et iPlaquette de bienvenue du 39e escadron d'artillerie de corps d'armée sur le domaine de Mercy, années 1980 (lire en ligne)
↑Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1), p. 156
↑Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6), p. 191
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Sources et bibliographie
Léon, Jacquet, Jean Dhondt et M. J. Godfrin, Historique des 39e et 239e régiments d'artillerie de campagne. 2e édition, Nancy, Impr. J. Coubé et fils, 25, rue Gustave-Simon, , 151 p., lire en ligne sur Gallica.