Les deux principaux axes routiers du département sont l'autoroute A62 ou autoroute des Deux Mers, qui le relie à Agen et Bordeaux au nord-ouest et à Toulouse et à la Méditerranée au sud-est, et l'autoroute A20, qui le relie à Cahors, Limoges et Vierzon, vers l'Île-de-France. Un tronçon de l'A20 fait office de rocade de Montauban, alors que l'A62 ne s'approche qu'à une douzaine de kilomètres de la préfecture de Tarn-et-Garonne.
À partir de son carrefour avec l'A20, l'autoroute A62 est l'un des principaux accès à l'agglomération toulousaine : elle est aménagée à 2x3 voies et supporte un trafic de 53 000 véhicules/jour à la sortie du département[2].
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Autoroute concédée à 2x2 voies, payante au nord de Montauban et gratuite sur la rocade de Montauban et jusqu'à l'A62 (où elle constitue un ancien tronçon de la RN 20).
Avant 1952, la RN 113 ne reliait que Toulouse à Narbonne : le tronçon de Langon à Moissac portait le nom de RN 127 et celui de Moissac à Grisolles (RN 20) celui de RN 123. Déclassée en 2006 en RD 813 dans le département.
Route nationale 89 à Laqueuille vers Clermont-Ferrand
Déclassée dans les années 1970 en RD 922 dans le département. La RN 122 existe toujours mais son tracé a été modifié entre Aurillac et Clermont-Ferrand.
Renommée RN 113 en 1952 jusqu'à Moissac. Le tronçon non renommé est déclassé dans les années 1970 en RD 927. La RN 133 est à son tour déclassée en 2006 en RD 813.
Le Lot est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite 8 lignes régulières dans le département.
Covoiturage et autopartage
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Transport ferroviaire
Historique
La ligne de Bordeaux à Sète est la première ouverte dans le département, en 1856. L'ouverture de la ligne Paris-Toulouse ou « POLT » est beaucoup plus tardive : c'est seulement à partir de 1893 que les trains peuvent entièrement emprunter l'itinéraire actuel par Montauban.
La ligne « POLT » est l'une des premières grandes radiales électrifiées en France, dès 1943 dans le département. Depuis 1990, les TGV Paris-Toulouse, qui passent par Bordeaux, desservent la gare de Montauban-Ville-Bourbon.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
La principale gare de voyageurs est la gare de Montauban-Ville-Bourbon, avec une fréquentation annuelle de 1 048 000 voyageurs en 2019[3]. Aucune autre gare de Tarn-et-Garonne n'a une fréquentation annuelle supérieure à 100 000 voyageurs en 2019.
Les deux principales lignes ferroviaires du département sont la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville (qui passe notamment par Toulouse) et la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon (ou « POLT » pour Paris-Orléans-Limoges-Toulouse). À double voie électrifiée, ces deux lignes se rejoignent à Montauban. Le tronçon Montauban - Toulouse accueille ainsi un important trafic, constitué à la fois de TGV inOui et Ouigo reliant Paris à Toulouse, d'Intercités reliant Paris à Toulouse ou Bordeaux à Marseille, de TER Occitanie reliant Toulouse à Cahors ou Agen et de trains de fret.
Le projet de LGV Bordeaux - Toulouse, partie du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, pourrait, selon ses promoteurs, permettre de réduire la saturation de l'infrastructure en faisant circuler les trains à grande vitesse sur une infrastructure neuve.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département