Historique des garnisons, combats et batailles du 13e RA
De 1834 à 1851
Le 13e RA est créé par l’ordonnance royale du , qui porte de 11 à 14 le nombre de régiments d'artillerie français[6]. Il n'est dans les faits mis sur pied qu'en mars 1834 à Lyon[7] avec :
En Algérie, la 1re batterie (numérotée 11e avant 1854) et une section de la 3e batterie sont attachées à l'expédition de 1857 en Grande Kabylie, notamment à la Bataille d'Icheriden[13]. La même année, le régiment quitte Besançon pour Douai[16].
En juillet 1870, les huit batteries montés du 13e RA (5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e et 12e) rejoignent l'armée du Rhin. Elles forment un régiment à quatre groupes de deux batteries, sous les ordres du colonel Salvador. La 1re batterie est dédoublée le , formant une 1re batterie bis. La 3e batterie et la 4e sont transformées en batteries montées et rejoignent le le 13e corps d'armée[21]. Dix-sept batteries seront mises sur pied par le dépôt du régiment d'août 1870[22] à février 1871[23] : la 13e, la 14e, la 17e, la 18e, la 19e, la 20e, la 21e, la 22e, la 23e, la 24e, la 25e, la 26e, la 27e, la 28e, la 29e et les 1re et 2e batteries de montagne. La 16e batterie, montée, est créée le par dédoublement de la 2e batterie à pied.
Les 9e, 10e, 11e et 12e batteries participent à la Bataille de Rezonville le . Les 9e et 10e batteries sont notamment attaquées par la cavalerie prussienne avant d'être dégagées par la cavalerie française. Les batteries 5 à 10 combattent ensuite lors de la bataille de Saint-Privat ()[24] et de la bataille de Noiseville ( et ). À la bataille de Saint-Privat, les 6e, 7e, 9e et 10e batteries sont placées en retrait près des carrières d'Amanvillers pour couvrir le repli du 6e corps français. Les batteries continuent de soutenir les combats en septembre jusqu'au (Bataille de Bellevue). Le , à l'issue du siège de Metz, les huit batteries se rendent aux Allemands sur ordre du maréchal Bazaine[25].
Le , le dépôt du régiment qui a déjà créé six batteries quitte Bourges et se réfugie à Toulouse d'où partiront onze autres batteries[26].
Avec l'armée de l'Est combattent les 13e, 14e, 18e, 21e et 24e batteries, ainsi que la 2e de montagne. Les 13e, 14e et 21e batteries prennent part à la bataille de Villersexel. La 24e et la 2e de montagne participent au combat d'Arcey le , prélude à la bataille d'Héricourt à laquelle prennent part toutes les batteries sauf la 24e. Les six batteries se replient finalement en Suisse le [27].
En , après l'affaire du Tonkin, les 5e et 6e batteries sont réorganisées en batteries de montagne pour participer à l'expédition du Tonkin[30]. Elles participent aux opérations jusqu'en où elles rembarquent à Haïphong pour la France[31].
Il est créé en août 1914 avec des réservistes du 13e RAC. Il combat au sein de l'artillerie divisionnaire (AD) de la 55e division d'infanterie. En avril 1917, l'AD 55 devient le 230e RAC[32].
1915
5e et 6e groupes
Le , deux batteries de canons de 75 portés sur tracteur Jeffery Quad sont créées au dépôt du régiment à Vincennes. Chaque batterie compte dix tracteurs, quatre portant un canon et les autres un caisson de munitions. Une troisième batterie est créée le .
1916
5e et 6e groupes
Elles combattent séparément avant d'être regroupées au sein du 5e groupe du 13e RA le .
Trois autres batteries, formant le 6e groupe du régiment, sont créées le .
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Le 13e RAD est recréé le par le centre de mobilisation de l'infanterie no 21. Constitué d'une batterie hors rang, de trois groupes de canons de 75 et d'une batterie divisionnaire antichar (BDAC), il est rattaché à la 41e division d'infanterie[35].
De 1945 à nos jours
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Un groupe de marche du 13e RA (1/13e RA[36]) est constitué à partir du 1er groupe du régiment à Bourges et est dirigé sur le Maroc le , sur le vapeur Pasteur. Il est attaché à la division de Fez.
Guerre d'Algérie
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Le 1/13e RA participe à la guerre d'Algérie. Le 1/13e RA se trouvait le à Khouribga, a fait mouvement le sur ksar-Es-Souk , le sur Meknès puis le sur l’Algérie. Passage de la frontière Algéro-marocaine le . Arrivé à Djelfa, zone sud le puis fait mouvement sur Laghouat le . (extrait du livret militaire d’un appelé)[réf. nécessaire][source insuffisante]
En 1961, l'unité est stationnée à Laghouat et ses soldats servent comme fantassins, renforcés d'une batterie de canons[37].
La signature des accords d’Évian du permettent aux troupes françaises de rentrer progressivement en métropole. Mais après le cessez-le-feu du en Algérie, le 13e RA participe avec 91 autres régiments à la création de 114 unités de la Force locale. Le 13e RA forme la 446e UFL-UFO composée de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires algériens et placée sous les ordres de l'Exécutif provisoire, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie[réf. souhaitée].
Traditions
Insigne
L'insigne du 13e régiment d’artillerie.
L'insigne du régiment en 1939 porte un fer à cheval chargé d'un centaure lançant un obus, symbole de l'alliance de l'intelligence des hommes et de la force des chevaux[38].
Étendard
Le revers de l'étendard du 13e régiment d'artillerie.
L'étendard du 13e régiment d'artillerie porte les inscriptions[39] :
↑Gilles Aubagnac, « Trois aspects du patrimoine équestre militaire : des archives du XIXe, des traditions du XXe et une pratique actuelle », In Situ. Revue des patrimoines, no 18, (ISSN1630-7305, DOI10.4000/insitu.9714, lire en ligne, consulté le )
↑Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
Henri Roswag, Historique du 13e régiment d'artillerie, H. Charles-Lavauzelle, , 298 p. (lire en ligne)
13e Régiment d"artillerie de campagne 1939-40 Seize eaux fortes du canonnier Patriarche d'après ses croquis du front. "130 ex; édition hors commerce réservée aux anciens du 13° RAD."
Historique du 13e régiment d'artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Impr. de Berger-Levrault, 121 p., lire en ligne sur Gallica.