Il est le fils d’Isaac Kippmann, maroquinier, et de Léa Kipmann (née Feinzilberg[4] ou Reinzilberg[5]), née le [5] à Varsovie. Il a une sœur. Ses parents sont des juifspolonais.
Jacques Kipman reçoit le certificat d’études primaires. Il étudie au cours complémentaire technique et à l’école professionnelle Diderot en même temps que Henri Hoch.
Après le débarquement du , il rejoint le maquis de la Croix du Ban avec tous les FTP-MOI de Carmagnole.
A partir du , des hommes de Carmagnole effectuèrent des patrouilles offensives à Lyon (exécutions d’ennemis et récupérations d’armes).
Le , Jacques Kippman fait partie d'une de ces patrouilles avec sept camarades (dont Henri Krischer alias André Lamiral, Jacob Szmulewicz alias Jacquot et Max Schulewicz alias Gaby). Lors de cette action, il est abattu par les Allemands.
Le , Jacques Kippman est enterré au cimetière de la Guillotière à Lyon. Son identité est établie sur le registre d’état civil après jugement du tribunal civil de Lyon en date du . Il est exhumé en et enterré au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine). En 1945, il est reconnu Mort pour la France, tué au combat. Son nom figure sur une plaque commémorative située 43 rue des Couronnes, dans le 20e arrondissement de Paris: « Ici demeurait Jacques Kipman dit « Bruno », résistant F.T.P. M.O.I., né à Paris le , tué à Lyon le , Mort pour la France ». Une autre plaque commémorative située 2 place Ollier à Lyon lui rend hommage : « Ici est tombé le Jacques Kipman dit Bruno, né le à Paris, F.T.P.F. du détachement Carmagnole, Mort pour la France »[1].