En 1917 la famille fuit Kharkov et la révolution d'Octobre pour aller s'installer à Vilnius. Là Raïssa Kagan entreprend des études universitaires et les termine en obtenant un diplôme d'Histoire, avec une thèse portant sur les cultes chrétiens pour laquelle elle s'est isolée dans un monastère durant un an afin étudier des manuscrits anciens. Après son divorce d'avec Yakov Kagan, elle se rend en 1938 pour un voyage d'étude à Paris sur l'idée de ses parents, où forte de son don pour les langues étrangères (elle parlait déjà le polonais, le russe, l'allemand, le yiddish et l'anglais) elle apprend rapidement le français.
Elle est déportée à Auschwitz où elle travaille à l'état civil du camp[6].
Elle y reste jusqu'au . Elle participe à la marche de la mort qui suit l'évacuation du camp et est envoyée au camp de Ravensbrück.
Après la guerre
Elle se rend en Pologne pour ramener en Israël sa mère qui miraculeusement survécut à l'Holocauste. En 1947 elle publie ses mémoires de déportée. À partir de 1960, elle travailla au ministère des affaires étrangères à Jérusalem où elle dirigea le bureau des affaires religieuses.
Au cours des 14 dernières années de sa vie elle perdit, en raison de problèmes de santé en partie liés à son expérience de déportée, l'usage de la parole.
Elle est décédée en à Holon en Israël[8].
Œuvre littéraire
1947 - Hell's office women (Nashim be-lishkat ha-gehinom), Éditions Merḥavyah